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EDITO

Causalités
 la.cause@free.fr  -  2001

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Bloc note

    10/08/2005

    LA CONFIANCE !

    Dans une interview accordée à EUROPE 1 le 5 août, Jean-Claude Trichet, directeur de la Banque Centrale Européenne (BCE) répondait aux questions de Jean-Pierre Elkabbach sur l'évolution de l'économie internationale et sur le rôle de la BCE .
    En 17mn 37s, il a prononcé 17 fois le mot confiance. Cela fait une fois par minute ! Ceci pourrait apparaître comme un déficit de vocabulaire, une mauvaise pratique de l’emploi de synonymes, le reflet d’une certaine timidité et d’une difficulté dans l’exercice de l’interview.
    On aurait pu penser, pour quelqu’un qui ne s'exprime pas souvent, et dont le rôle est si important dans le cadre de l’Europe réelle, qu'il avait avoir un discours clair.
    Mais non, car Jean-Claude, tout comme Jean-Pierre, sont experts en l’art de la communication, avec derrière eux de très longues années de pratique, de formation et de rencontres. Il s’est contenté de « signaux », c’est a dire de maintenir le statut quo enrobé par un discours lénifiant et rassurant. Ce matraquage verbal est sciemment effectué, car la « confiance », comme l’huile dans les rouages du moteur, est un facteur essentiel au fonctionnement du capitalisme libéral, un de ses pilier. 

    Le discours de Jean-Claude, c’est de dire :  allez-y on ne bouge pas les taux d’intérêts !

    04/08/2005

    Tout est au mieu dans le meilleur des monde possible car "les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain et les  emplois d'après-demain"...

    "La Bourse de Paris n'en finit pas de monter. Alors que la période estivale est d'habitude plutôt morne sur les marchés d'actions, le CAC 40 a progressé de près de 4,5 % rien qu'en juillet et franchi, mardi 2 août, la barre des 4 500 points, rejoignant ses niveaux d'il y a plus de trois ans, et ce dans des volumes non négligeables. Depuis le début de l'année 2005, l'indice a gagné plus de 17,5 %, inscrivant la place de Paris parmi les plus performantes du monde occidental."Le Monde, 04/08/2005

    Pendant que les actionnaires    (2,26 milliards d'euros de dividendes versés au titre de 2004, ils pourraient en toucher 24,75 milliards pour 2005, selon Natexis Banques populaires) et les chefs des multinationales "bien de chez nous" se frottent les mains avant de sabrer le champagne (et l'on voit poindre à l'horizon LA CONFIANCE), les salariés ont du souci à se faire. Un taux de chômage record, et  un "tout nouveau-tout beau" contrat de travail précaire (le CNE, "contrat nouvelles embauches"). Il y a là une contradiction, que soulève le monde dans son éditorial du jour titré "Théorème du profit", mais sans y apporter la moindre réponse. Et pourtant certains y réfléchissent, et proposent des solutions. Il y a du (beau) pain sur la planche...

    27/07/2005

     l'on peut s'expliquer pour une part les difficultés actuelles de J. Chirac.

    22/07/2005

    Centrale de Golfech, Tarn-et-Garonne, 2001

    En France, on a pas de pétrole, mais on a des idées. Et on a aussi le visionnaire Alain Minc.

    "Extraordinaire effet du "politiquement correct", le prix du pétrole s'envole, mais le mot même de nucléaire demeure tabou. Tétanisés par la menace politique "verte", les gouvernements restent en effet muets, et la France, à l'instar des autres grands pays européens, rase les murs.[...] Ce qui constituait hier un archaïsme devient un atout. Notre retard pour rejoindre le consensus international "écolo-baba-cool" : une chance. Notre attachement à un opérateur national pataud mais puissant : un avantage. La capacité d'un Etat centralisé à dominer des collectivités locales réticentes : une bénédiction. Le maintien d'un savoir-faire jugé hier obsolète : un miracle." LE MONDE 21/07/2005

    Mais ce n'est pas toi, Alain,  qui gérera la remise aux normes des zones  des sites nucléaires devenus obsolètes et dangereux, ni qui devra réfléchir à ce que l'on doit faire de cette terre et de ce béton irradié. Ce seront tes petits enfants qui considèrerons les gens comme toi comme des irresponsables égoistes et aveugles. Tu prends ton modèle en la personne de Georges Pompidou, qui proposa son projet nucléaire il y a plus de 30 ans. Tu es comme ces gens « visionnaires » qui ont mis en place le minitel, juste avant la généralisation de l’internet. La modernité de la pensée aujourd'hui n'est pas celle d'il y a 30 ans. C'est vers les énergies renouvelables, les bio-carburants, les moyens de stocker l’électricité et de la transporter sans pertes qu'il faut se tourner, et donc investir et imaginer.

    Un bon article sur les idées françaises en général.

    21/07/2005

    La ménagère de moins de cinquante ans

    CQFD (detruire, lisez donc la revue )

    « L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes. » Bertrand Russell

    « L’adulte abêtit son ignorance. » Henri Michaux

     Il peut arriver certains jours que l'on s'énerve. Une accumulation inopportune d'informations, de faits et de rencontres, que l'on relie entre elles, finissent par illustrer de façon épaisse   la réalité d'un monde qui  part en eau de boudin (et je pèse mes mots, ma bonne dame). Pas plus qu’avant, mais beaucoup plus vite.

    Le formatageest l’ennemi a abattre systématiquement, comme le cafard moderne de la "pensée unique". Il s’agit d’une opération très étudiée qui se dissout dans une discours mensonger, dont le but est de neutraliser la pensée afin d’inciter à désirer consommer. Sa « science » s’appelle le marketing. L’archétype en est la ménagère de  moins de 50 ans. Je vous propose une œuvre de Duane Hanson, datant de 1969. Tout est déjà là. Cette sculpture représente l’image de la femme à laquelle s’adresse les marketters. Mais elle n’est jamais montrée comme cela. Voir ici, pour les sceptiques.

     

    17/11/2004

    "Tous ces baromètres vont guider les publicitaires. "L'un des objectifs premiers est de rassurer la profession", affirme M. Brossard. "Nous devons veiller à l'image de notre métier, voir dans quel environnement nous évoluons", ajoute M. Lambert. M. Leclabart, lui, s'interroge sur la façon dont les agences vont relever le défi de l'utilité de la publicité vis-à-vis d'une opinion surexposée et sursollicitée." (voir article du monde)

    Antipublicitaires, citoyens consommateurs, continuons... Ils commencent à trembler.

    15/10/2004

     LA SOURCE

    On aurai pu penser au tableau d’Ingres... Ou bien à ces lieux magiques, où la terre offre aux hommes l'eau, et qui sont pour cela divinisés depuis la nuit des temps…

    Mais non…

    Aujourd’hui, il s’agit d’art contemporain. Une oeuvre commandée par la bourse de Londres à deux « artistes ».

    En effet, les salles de marchés directs, foires d’empoignes hystériques que l'on connaît par de multiples images, films ou documentaires, sont progressivement remplacés par le commerce électronique de valeurs, qui s'effectue  par ordinateurs interposés. Le MARCHE devient virtuel.

    L’objet de l’œuvre est donc de visualiser en temps réel l’évolution des valeurs sur la place financière de Londres. Des boules, représentant des valeurs, évoluent sur des axes verticaux, en fonction des cours.

    J’aurai appelé ça La constellation des sous, ou Le rêve de l’actionnaire...

    Un aperçu de l'oeuvre....

     

     ARCHIVES