Une belle cause : la guerre

La simple raison n'a jamais permis de définir quoi que ce soit, sinon un ordre.
C'est le déséquilibre qui permet le mouvement.

Préambule : il bon de rappeler que dans toute stratégie militaire, ce qu'il est avant tout nécessaire de définir, c'est un ennemi. Rouge, jaune, petit, au nez pointu, ou autre, peu importe, il faut avant tout l'identifier. C'est le rôle de la propagande. Sans ennemi, pas de guerre. Et pas de budget de défense.


Voila pourtant que ce colonel crie à qui mieux-mieux. Cet embauché de la débauche, ce coulard de la course, cet automobiliste de son nombril, décadent de la dentition et vergeté de l'ego, il hurle des ordres à un microphone de la toute dernière génération. Ces quelque mots klaxonnés, fruit d'une éducation millénaire doublé à une obéissance que le doute à depuis longtemps déserté, ces sons transmis par mille et milles heures de travail sous payé, amènerons une mort pure, dure, nette et précise ; et somme toute naturelle aux victimes que sont les passants dépassants à l'endroit choisi, vise, calculé, programmé, et finalement plus ou moins touché.

Bombes et microphones ont été construit par des manutentionnaires de l'industrie sous militaire, dont le lot quotidien est d'assembler de la mitraille servant à faire de la chair à saucisse pour enzymes, et de permettre à des ingénieurs, élite de la sous architecture technique, de construire les rêves des décideurs et/ou des financeurs, les mieux à même de faire travailler les précédemment nommés, et de choisir ce qui est bon et utile pour le monde, et de toujours essayer de faire mieux que les autres, ceux d'en face. Suppôts de la compétition, évadés magnifiques de la sous humanités, mais le plus souvent rentiers d'un fabricant de chaussure des anciens temps ou héritiers d'un prince de la finance ou d'un prince tout court, ce sont eux qui détiennent les cordons de la bourse, et donc eux qui font et défont. Parfois on les appelle Les grands argentier, mais d'autres foi on les appelle patrons. Ainsi, cet égosillement, fruit du long travail d'éducation reçu par ce fonctionnaire des armés, à nécessité de longues et difficile années d'étude, et surtout un moulage généralisé du corpus synapsoïdal du gradé en question. Tout cela évidemment payé par le contribuable. Cela pourrait être après d'âpres calculs chiffré en heures, et en argent.

Le donneur d'ordre, dont la situation psycho-géographique se situe à un endroit placé bien au dessus de l'ensemble de nos concitoyens, de par sa constitution constitutionnalisée et élèctoralisée, et de ce qui fait les grands hommes sont grand ; soit la hauteur de vue, le sens de l'intérêt de la nation, de l'intérêt génal, la compréhension des enjeux internationaux, l'essence du chef, le charisme ; à réfléchi avec son staff de spécialistes et autres experts, de ce qu'il fallait faire compte tenu des circonstances ma fois fort complexes. Ainsi en à il été. Il nous reste, dans cet inventaire si logique et syllogique de tout le processus ci dessus décrit ; à mesurer l'effet de la cause. Au delà des morts civils et militaires, trop tard pour eux finalement et paix à leur néant, il restera les blessés à soigner, souvent de nos jours par des humanitaires. Ce sont des initiés
aux pratiques médicales aimant le tourisme et l'aventure, et leur prochain aussi ; bien que souvent leurs impôts, servent à acheter les bombes et à payer ceux qui les envoient. Il restera ensuite à s'occuper des orphelins en bas age que l'on pourrai aisément fourguer au parents stériles des pays riches, et enfin à traiter les effets psychologique du meurtre industriel. Pour les estropiés,
la chirurgie plastique et la technologie des prothèses à fait de gros progrès, et aujourd'hui des chanteurs, des princesses, des footballeurs ou des fondations d'entreprises permettent à ceux qui ne peuvent pas se les acheter d'en avoir gratos. Les déséquilibrés gravement atteint finirons sous terre ou en prison, et quand ils ne s'adonneront pas à la philatélie, ou tout autre activité somme toute pacifique, ils ont de grande chance de mettre leur rancœur au service d'un cause revancharde. Pour les autres, moins fragiles, des médicaments inventés par les plus grands laboratoires, ces grands philanthropes de la croix verte, leur permettrons de passer des jours viables jusqu'à ce que mort s'ensuive, et surtout d'aller travailler paisiblement pour reconstruire leur pays et leurs maison, et leur équipement et tout et tout. Ceci évidemment en sous-traitance des industriels du pourtour nord atlantique, du genre multinationale capable de vous vendre le couteau, le pansement et le film de la blessure. Est-il nécessaire de rappeler que la destruction totale est le moyen le plus efficace pour crée un énorme marché, celui de la vie tout simplement, celui du reconstruire (plan Marshall, nous revoilà... !).
Pain béni pour les vendeurs, le sous dictateur géographiquement favorisé du primaire (quand les végétaux se sont sédimentés pour se transformés plus tard en pétrole) est une aubaine : il vous achète le joujou, en fait n'importe quoi, et on le sermonne. Quand il en fait trop, on le détruit et on le remplace par son clone, mais servile (démocrate c'est pour le millénaire prochain, faudrait pas abuser). Evidement, nos zélus, représentants de commerce de l'entreprise nationale avant tout, n'ont rien à voir avec tout ça. Comme appris à l'école, dans la cour de récréation du 20e siècle, l'intérêt national (?) passe avant celui des peuples, et du monde.

Ainsi soit-il, puisque dieu est avec " nous ", jusqu'à la prochaine.